Anna Livebardon → Poésie → De Toutes Les Nuits → LES CIGALES DE MA PROVINCE
<< Précédent Suivant >>
LES CIGALES DE MA PROVINCE
J'aime écouter le chant strident,
Qui vient des platanes immenses.
Lorsque le soleil est ardent,
Nos cigales, dont les cœurs dansent
Répètent sans fin leurs chansons
D'amour, qui jusqu'au ciel résonnent
Cris de mâles, tendres frissons
De leurs ailes qui s'abandonnent
Au profond des arbres géants,
En caressant les verts feuillages
Plus purs que l'eau des Océans!
Bien des touristes qui voyagent,
Voudraient, dans le nord, emporter
Cette musique provinciale,
Qui les trouble pendant l'été,
Le noble chant, de la cigale!
<< Précédent Suivant >>