Anna Livebardon → Poésie → De Tous Les Jours → PETIT CAFE
<< Précédent Suivant >>
PETIT CAFE
En étirant ses longues jambes,
Le mari s'était réveillé.
Dis, ma chérie, petite ardente,
Et que j'entends déjà chanter,
Porte-moi le petit café.
Il faut d'abord que je sustente
La perruche et le chat pelé,
Le petit chien. et l'oiseau tendre
Qui de son nid hier est tombé.
Et puis que j'ouvre, ils attendent
Les volets blancs si bien fermés.
Et que je chante, chante, chante
En ce matin ensoleillé
Dans notre maison de vacances,
Tu ne dois pas être pressé,
Et ce n'est pas urgent de prendre
Un copieux petit déjeuner.
Dépêche-toi, je tremble, tremble,
Apporte le petit café,
Nourris-le bien ton bien aimé,
Il t'attend, et, peut-être pense
Après on va encore s'aimer.
Labéraudie, 1959.
<< Précédent Suivant >>